Aller au contenu

Un chèque-psy pour les étudiants

Les études sur la santé des étudiants alertent régulièrement sur l’état psychologique de ces derniers. Et, si les préoccupations relatives à ce dernier ont précédé la crise de la COVID, le contexte sanitaire n’arrange rien aujourd’hui.

Parmi les français en souffrance, la voix des étudiants commence à se faire entendre. Entre les cours à distance, une vie sociale réduite à peau de chagrin, un retour plus ou moins heureux dans le giron familial, des stages impossibles à trouver, des petits boulots qui n’existent plus, un avenir incertain et autres réjouissances, ils naviguent à vue… et ils ne sont pas les seuls !

Pour remédier au mal-être étudiant en pleine crise sanitaire de la COVID, le Président de la République a annoncé ce jeudi 21 janvier la création au 1er février d’un « chèque psy » pour permettre aux étudiants de consulter plus facilement un psychologue, un psychothérapeute ou un psychiatre si le besoin s’en fait sentir.

En quoi consiste ce « chèque psy » ? Quels sont les critères pour en bénéficier ? Quel est le montant ? Comment s’en procurer ? Il convient d’attendre le 1er février pour répondre à ces questions et en savoir davantage sur le dispositif.

Mais d’ores et déjà, si vous êtes étudiant, n’oubliez pas que des mesures et des structures destinées aux étudiants existent déjà actuellement :

  • Initiative notoire, la mutuelle étudiante LMDE propose depuis le mois de juin une prise en charge intégrale de la 1ère séance de consultation d’un psychologue, puis 40 € / séance pour les 10 séances suivantes (par période).
  • Même si les délais d’attente sont problématiques, des consultations de psychologie ouvertes aux étudiants de l’URCA et entièrement gratuites sont proposées à Reims, Troyes, Châlons-en-Champagne & Charleville-Mézières par le Service d’action sociale du CROUS ou le Service Inter-Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé – SUMPPS.
  • Apsytude propose des consultations en ligne (oui, encore ! mais c’est mieux que rien) gratuites aux étudiants.